Refuge du Chimborazo – Ambato à VTT
63 personnes pour une excellente sortie organisée par le club Saca Tu Bici d’Ambato. Montée au refuge avec un bus municipal ! 71km, 2640m de descente, 390m de montée.
63 personnes pour une excellente sortie organisée par le club Saca Tu Bici d’Ambato. Montée au refuge avec un bus municipal ! 71km, 2640m de descente, 390m de montée.
60 personnes à San Agostin de Callo de 18h30 à 20h le vendredi 19 octobre.
20 personnes à Mulaló le 20 octobre de 20h30 à 22h le samedi 20 octobre.
Premier périple en famille, à vélo, en autonomie grâce aux belles sacoches fabriquées par France !
Accueillis chez l’habitant ! Jessica et sa famille nous ouvre les portes de leur maison, après la projection de vendredi soir.
Avec JC, Freddy et Ivan, de l’Institut de Géophysique de Quito.
Station Cayambe, 4830m, une heure de marche depuis le refuge : installation d’un paratonnerre, changement de l’antenne (cassée par une tempête) et re-configuration de la transmission des données (également pour la station près du refuge).
Restau grillades à Cayambe et nuit à l’hôtel à Ibarra.
Station Lita, 1100m : changement de deux batteries sur huit, panne de l’envoi des données diagnostiquée (modem transmission par satellite), nettoyage des panneaux solaires, entretien général.
Allier les plaisirs, les motivations et les besoins c’est possible dans les Andes : Eric rêve de continuer à gravir des sommets ? Le mont Cubillin à deux heures de chez nous se propose ce week-end, avec un groupe de montagnards.
Les filles doivent continuer à prendre de l’assurance sur leurs vélos avant d’entamer le Cinécyclo tour ? Les vélos amarrés à l’arrière de la Land Rover, nous trouvons un magnifique fond de prairie à 3600 mètres, vallonné, parfait à sillonner à bicyclettes pour les filles ! Moi, je soigne une épaule et ne dois rien porter pendant 10 jours, or dans cette vallée d’apparence tranquille, il y du spectacle !
D’abord, nous montons la tente par prévoyance mais dormons tous les quatre à la belle étoile, après un souper cuit au feu de bois. Léonie s’extasie devant une vingtaine d’étoiles filantes!
Eric nous quitte tôt le matin avant le réveil des filles, pour entamer son ascension. Et vers 7h, c’est le rodéo : une quinzaine d’hommes débarquent sur le chemin à proximité, encerclent un « toro bravo » et finissent par le maîtriser puis l’emmener jusqu’à une camionnette. Deux autres taureaux seront capturés, pour des corridas un peu plus bas dans la vallée. Plus tard, tandis que nous pique niquons autour de notre petit feu, un incendie de paramo est déclenché sur le versant d’en face ! Qui prend des proportions assez remarquables… et ensuite, ahuris nous observons quatre cavaliers se diriger vers la vallée, enflammant sur leur passage des feux sauvages à l’aide d’une torche ! Peu rassurées, nous les suivons ensuite à la jumelle aller semer la pagaille dans un champ de vaches un peu plus bas, exciter un taureau… Les chevaux sauvages qui nous entourent sont aussi tout perturbés, hennissant et galopant de ci de là sans raisons. En fin de journée, Eric de retour de sa belle ascension, les filles enfourchent leurs vélos de nouveau pour une longue descente sur le chemin de terre, jusqu’à l’asphalte, et la nuit.
Vendredi 6 octobre : fin de fabrication et derniers tests du kit de projection Cinécyclo chez Johnny, à Patate.
Samedi 7 octobre : je parcours Ambato – Patate à vélo, où nous organisons la première projection CinéCyclo chez Johnny, avec ses amis. France et les filles nous rejoignent en fin de journée en voiture. Étonnement devant l’effort à fournir pour alimenter le projecteur…
Dimanche 8 octobre : Ambato – Izamba – Patate – Banos à vélo avec une demi douzaine de joyeux équatoriens. 60km, 1000D+, 1800m D-. Grosse journée, bonne fatigue. Pause encebollado à Patate, excellent ! Retour en bus depuis Banos en sirotant du jus de cane fermenté. Je n’imagine pas faire la même route avec des sacoches…
Lundi 9 octobre (férié, indépendance de Guayaquil) : grâce au porte-vélos acheté lundi dernier à Quito, nous pouvons acheminer les vélos des enfants jusqu’à une zone peu fréquentée pour qu’ils s’entraînent en sécurité. C’est au pied du Casahuala (4430m), et jusqu’au lac de barrage Mulacorral, que Aurore et Léonie font 16 km à vélo sur une belle piste qui serpente dans le paramo… à plus de 4000m d’altitude !
Je retrouve Silvana Hidalgo et son équipe de 7 vulcanologues et techniciens à l’entrée du parc du Cotopaxi, ce mardi matin. JC m’a sollicité hier après-midi, alors que je passais par l’Institut de Géophysique pour déposer le sismomètre utilisé pendant l’exposition. La période de grand beau temps s’achève pendant que nous cheminons vers le refuge : grésil, éclairs, tonnerre… Il n’y a pas de vent, les nuages se déplacent doucement, l’électricité statique s’accumule d’autant plus, la foudre frappe régulièrement. Impressionnés et un peu inquiets, nous patientons au refuge, installé heureusement dans une combe à 4850m d’altitude.
Finalement, le temps s’améliore, le grésil devient neige, puis le ciel s’éclaircit. Par équipes de 3, nous rejoignons 3 premières stations, à côté du glacier, à une heure de marche environ du refuge. Ce mini réseau de sismomètres, en place depuis 6 mois, mesure les secousses produites par le glacier, afin de les différencier des séismes internes au volcan. Les données seront vérifiées au retour au labo. Je suis avec JC, qui embarque la batterie, et Marco, qui se charge de la caisse, des câbles, des panneaux solaires; ils me confient le sismomètre (20000$!), à ne pas secouer dans la descente…
En fin de journée, 4 stations ont pu être démantelées, l’équipe reviendra demain pour les 3 autres. Du bon boulot, inespéré vu les conditions météo initiales. Au volant du pick-up qui redescend à bonne allure sur la piste accidentée, JC chante sur de la salsa portoricaine.
Un guide local, à l’entrée du parc, me demandait si le Chimborazo est un volcan… la connaissance scientifique a décidément du mal à atteindre la population, y compris les professionnels du tourisme !
Samedi 29 et dimanche 30 septembre 2018
Nous avons commencé par aller dans le parc.
Ensuite nous avons trouvé un endroit sympa pour camper. Puis nous nous somme levés à l’aube, c’était un peu nuageux.
Au départ j’étais malade dans le páramo, j’ai vomis, mais ça s’est calmé. C’était dur. Quand nous avons commencé à marcher sur l’arête rocheuse, c’était plus facile, le soleil est revenu. J’ai eu un peu peur à cause de l’escalade, c’était vertigineux!!!
Une fois au sommet il y avait une croix et une belle vue sur une dizaine de volcans (Ilinizas, Chimborazo, Sangay, Cotopaxi, Guagua Pichincha…). Nous croyions que le Guagua Pichincha fumait, mais quand papa a regardé les nouvelles il a vu que c’était un incendie qui durait depuis 24 heures, à l’Atacazo. La descente m’a fait mal aux genoux, mais je n’ai pas eu de courbatures.
Super ascension en solo, au-dessus de Patate, entre 5h et 9h du matin, avant d’aller travailler avec Johnny sur le kit Cinécyclo. Vue superbe sur le parc des Llanganates connu pour ces mystères et trésors…
Samedi soir, le concert de violon piano s’avère être un examen de fin d’études musicales ! La violoniste est accompagnée par un pianiste, tandis que la pianiste joue seule. C’est peut-être leur premier concert, les partitions ne sont pas encore maîtrisées, l’interprétation est plutôt hésitante, mais le succès est total : public enchanté et notes maximales données par le jury ! Le concert se termine donc par la remise des chapeaux de diplômées et une séance photos.
Le cirque qui s’est installé tout près de la maison, joue son dernier spectacle ce dimanche soir. J’emmène Aurore et Léonie, ce serait dommage de louper ça, surtout pour 1$ l’entrée. 2 heures de spectacle varié devant une centaine de personnes rigolardes. Chapiteau, gradins, acrobate, clowns, magicien, équilibriste, comédiens, tout est là pour une soirée mémorable. Loin des standards des grands cirques mais accessible à tous !
En quittant la fête de la Mama Negra à Latacunga, nous prenons un peu de hauteur et grimpons jusqu’aux antennes de Putzalahua (3500m). La vue se dégage sur les sommets des Andes, magnifique. Nous rencontrons Simon à Potrerillos, qui nous montre le gîte communautaire (en nous invitant à revenir pour y passer la nuit), et m’aide et rattacher le pot d’échappement de la voiture. Accueillant et serviable, tel la grande majorité des équatoriens.