Auprès du mont Cubillin

Allier les plaisirs, les motivations et les besoins c’est possible dans les Andes : Eric rêve de continuer à gravir des sommets ? Le mont Cubillin à deux heures de chez nous se propose ce week-end, avec un groupe de montagnards.
Les filles doivent continuer à prendre de l’assurance sur leurs vélos avant d’entamer le Cinécyclo tour ? Les vélos amarrés à l’arrière de la Land Rover, nous trouvons un magnifique fond de prairie à 3600 mètres, vallonné, parfait à sillonner à bicyclettes pour les filles ! Moi, je soigne une épaule et ne dois rien porter pendant 10 jours, or dans cette vallée d’apparence tranquille, il y du spectacle !
D’abord, nous montons la tente par prévoyance mais dormons tous les quatre à la belle étoile, après un souper cuit au feu de bois. Léonie s’extasie devant une vingtaine d’étoiles filantes!
Eric nous quitte tôt le matin avant le réveil des filles, pour entamer son ascension. Et vers 7h, c’est le rodéo : une quinzaine d’hommes débarquent sur le chemin à proximité, encerclent un « toro bravo » et finissent par le maîtriser puis l’emmener jusqu’à une camionnette. Deux autres taureaux seront capturés, pour des corridas un peu plus bas dans la vallée. Plus tard, tandis que nous pique niquons autour de notre petit feu, un incendie de paramo est déclenché sur le versant d’en face ! Qui prend des proportions assez remarquables… et ensuite, ahuris nous observons quatre cavaliers se diriger vers la vallée, enflammant sur leur passage des feux sauvages à l’aide d’une torche ! Peu rassurées, nous les suivons ensuite à la jumelle aller semer la pagaille dans un champ de vaches un peu plus bas, exciter un taureau… Les chevaux sauvages qui nous entourent sont aussi tout perturbés, hennissant et galopant de ci de là sans raisons. En fin de journée, Eric de retour de sa belle ascension, les filles enfourchent leurs vélos de nouveau pour une longue descente sur le chemin de terre, jusqu’à l’asphalte, et la nuit.