Mes deux activités

Aujourd’hui premier cours de chant: c’était génial! Désormais, j’ai deux cours: capoeira et chant, je les aime tous les deux beaucoup. La capoeira consiste à faire des saltos, des coups sans toucher et des exercices de gym; en gros c’est un mélange de gym, de sport de combat et de musique. Quant au chant, pour le moment ça consiste à travailler sa respiration et à chanter juste et longtemps.

J’ai hésité entre le chant et l’orchestre des enfants, mais j’ai trouvé que l’orchestre était un peu trop débutant.

Quant à Aurore, elle est inscrite à un cours de danse contemporaine, elle est enchantée, et elle aime beaucoup sa tenue!

Le volcan Chimborazo depuis Ambato

D’un peu plus près…

La semaine fut rythmée mais le vendredi soir dépaysant: petit resto en ville suivi d’un spectacle de danse indienne donné dans un des théâtres d’Ambato. Danses sacrées et danses du ventre à l’honneur, quel exotisme !
Samedi à 5h du matin Eric part a vélo rejoindre un groupe de cyclistes, il est de retour à midi après avoir roulé 60km sur un parcours tout sauf plat! Nous enchaînons ensemble avec le matériel de camping et l’envie de mieux connaître le volcan Chimborazo, tout proche de chez nous. Pourchassés par les bancs de brume nous bivouaquons sous la bruine mais le lendemain le volcan se dévoile, et la route pour le refuge nous régale d’observation de nombreuses vigognes, tellement gracieuses. Léonie et Aurore cheminent ensuite vaillamment du premier refuge au deuxième, dont l’altitude, à leur grande joie, dépasse celle du sommet du Mont Blanc de 230 mètres ! A 5042m d’altitude, il n’y a pourtant pas encore de neige… c’est le privilège des andinistes qui doivent poursuivre avec un guide, des crampons et piolets !

Ambato – Baños à VTT

Parcours organisé par Tungurahua Adventure Team.

Gestion des risques à Picaihua

Toujours dans le cadre du programme de réduction des risques, mené par la municipalité d’Ambato, cette fois dans la commune de Picaihua, spécialisée dans le travail du cuir.

 

Latacunga, au pied du Cotopaxi

Un important exercice d’évacuation se prépare à Latacunga, à 35km d’Ambato, en cas d’éruption du volcan Cotopaxi.

Rencontre de l’équipe municipale de Pinllo

Programme de réduction des risques face aux évènements naturels, coordonné par la municipalité d’Ambato. Par chance, nous avons l’occasion de participer à ces réflexions dans notre quartier de Pinllo, là où se trouve l’école d’Aurore et Léonie.

 

Tambo condor

3 jours de camping à Tambo Condor, près du volcan Antisana, avec la fondation NEO, des volontaires Ecuasol, des enfants de Quito, des ateliers de reforestation, la construction d’une serre, des condors, des colibris…

Municipalité d’Ambato

Divers rendez-vous pour organiser une conférence sur la construction para-sismique…

Cerro Pilishurco

WE tout terrain !

RDV avec Roberto samedi après midi, pour aller jusqu’aux antennes d’Ambato; nous espérons rencontrer les personnes en charge du site, avec sans doute des instruments mesurant les mouvements sismiques de la région et des informations à nous donner, en plus de la forêt d’antennes pour téléphones et télévision, que nous apercevons de loin.
Toujours est il que chez Roberto nous nous retrouvons embarqués dans une caravane de 4×4, quatre véhicules au total, parés pour en découdre sur les chemins boueux ! Armés de crics, treuils, sangles, bottes et gants ainsi que de bonne humeur, ils se retrouvent fréquemment pour tester leurs véhicules dans les conditions les plus improbables.
Deux filles du même âge que Léonie et Aurore changent de voiture et l’arrière de la Land Rover devient le terrain de jeu des quatre fillettes enchantées. Chacun s’embourbe à son tour (impressionnant) et Roberto à l’aide de son treuil sauve la plupart des situations. Arrivés en haut, rattrapés par la brume à 4000 m d’altitude, la joyeuse bande nous quitte pour redescendre de nuit, non sans s’être assurée du confort de notre tente. Nous savourons alors le calme, entrecoupé de mugissement de taureaux qui, nous l’apprendrons plus tard, servent à la corrida…
Le lendemain nous rendons visite aux gardiens des antennes. Ils voient passer une multitude de marcheurs, scouts campeurs, cyclistes ou cavaliers, de ceux qui arpentent ces hauteurs pour la magie du panorama, semé de volcans lorsque le ciel est dégagé. Il y a bien un sismomètre mais personne sur place pour nous en parler.
De retour à Ambato, nous retrouvons les deux chambres terminées que nous occupons… à quand l’étage fini ? Nous avons hâte d’être vraiment installés, de défaire nos sacs, de ne plus vivre dans un chantier et de pouvoir travailler efficacement.