Festivités et amitiés

Week-end festif à Ambato, et plus encore à Pinllo où se tient une féria pendant huit jours : toutes les rues sur le trajet de l’école se sont transformées en un immense marché fait d’échoppes multicolores, la vie de notre quartier est révolutionnée ! Le 12 novembre est célébré le jour de l’indépendance d’Ambato.
Au milieu de cette féria s’est installée une fête foraine. Vendredi soir nous rejoignons des amies de Aurore avec leur maman et toutes ces filles expérimentent le « bateau pirate » (un force 18 dans l’Atlantique nord) : Léonie en a des jambes de coton et mal au ventre à la sortie, et moi  presque autant en les regardant avec en mémoire Vagabond dans la tempête ! Beaucoup des enfants de l’école se retrouvent dans cette ambiance plus festive que commerciale, parfaite lorsque des cataractes ne tombent pas du ciel par surprise…

Une mère de famille de l’école nous avait annoncées sa visite pour samedi, elle arrive vers 10h avec 2 enfants… et de quoi préparer tout un repas ! Son idée est  de m’apprendre à faire la fameuse soupe au poulet ainsi qu’un jus d’avoine aux naranjitas, le riz et une salade pleine en couleurs, bref un déjeuner traditionnel équatorien. Résultat, 1h30 en cuisine et une très chouette petite assemblée pour ce festin improvisé, avec Carlitos notre attachant voisin de chambre, étudiant en médecine.

Le lendemain nous retrouvons par hasard nos amis pour le moment attendu par la trentaine d’écoles d’Ambato : 3 heures de défilé des « bandas » de chaque collège. C’est toute l’ambiance sonore quotidienne d’Ambato en concentré et en chamarré. Le prestige de chaque école est en jeu. Chacune offre à voir ses majorettes en tête puis sa banda (l’orchestre), suivi des meilleurs élèves ceinturés d’une banderole et enfin quelques rangées d’étudiants.
Nous poursuivons l’après midi guidés à travers le grand cimetière enorgueilli des noms illustres d’Ambato, et terminons tous ensemble chez Luis, un autre parent d’élève, invités à boire une délicieuse Colada Morada.