Station sismique de Morurco
Sortie avec Dario Garcia et Marco Yepez de l’Institut Géophysique de l’École Polytechnique Nationale de Quito : changement du GPS de la station sismique de Morurco, à 4300m d’altitude sur le flanc sud du volcan Cotopaxi.
Plus d’infos sur le réseau d’instruments de surveillance du Cotopaxi : voir le site de l’IG.
Week-end à Punalica, carrosserie et carrossable
Le week-end commence mal : en partant rejoindre Eric au lieu de rendez vous pour un trek à Punalica, la montagne en forme de poing fermé, un énorme 4×4 conduit par un chauffard ou un rêveur nous rentre dedans par le coté ! Plus de peur que de mal pour Léonie et Aurore, toutes les deux assises du coté du choc et pour moi, tremblante au volant… Les choses auraient été plus graves sans la robustesse de notre Land Rover. Le véhicule en tort ayant pris la fuite, nous sommes sur sa piste grâce à l’aide de témoins et d’amis avisés. La voiture est bien rossée, une portière ne s’ouvre plus, mais la marche à 4000 m d’altitude organisée par le groupe TAT ainsi qu’Eric nous attendent… Eric après sa folle nuit avec la Croix Rouge.
Les filles gravissent allègrement les quelques 700m de dénivelé ravies de découvrir de nouveaux amis sportifs, puis tandis que chacun retourne chez soi, nous trouvons le site idéal pour camper, après un violent changement de météo qui modifie le paysage : une averse de grêlons énormes blanchit durablement les sommets alentours comme notre matelas de prairie !
Le lendemain, une chasse au trésor et au GPS pour les filles s’achève au son des hauts parleurs d’une église plus bas dans la vallée, chantant la bénédiction des rameaux. Une belle messe, s’achevant avec l’invitation de l’un des fidèles à passer un moment chez lui, dans sa ferme un peu plus haut. Belle rencontre et accueil chaleureux avec Ramirez et sa famille.
La soif des sommets se faisant toujours sentir, traversant la petite vallée, nous emportons notre pique nique de midi jusqu’en haut de la montagne d’en face qui nous offre encore un décor nouveau, au milieu des nuages.
Caminata de la Fe
Plus de 50000 personnes ont participé au traditionnel pèlerinage nocturne de Ambato à Baños, 41km. J’étais l’un des 90 volontaires de la Croix Rouge locale pour contribuer au bon déroulement de l’évènement, 710 personnes ont été soignées ! Ce fût aussi l’occasion de mieux comprendre les relations entre les volontaires de la Croix Rouge, organisme international indépendant, et les volontaires en protection civile rattachés au Secrétariat de Gestion des Risques, organisme gouvernemental, puisque les deux tentes étaient côte à côte.
Lire El Telégrafo, et El Universo.
Ateliers en milieu scolaire…
Parfois le premier contact avec une communauté tient seulement au hasard d’une rencontre. Et de là peuvent suivre des ateliers de gestion des risques pour les 150 élèves d’une école. Avec cependant une crainte de la directrice, celle d’être prise en faute pour m’avoir permis de travailler sans autorisation officielle du ministère de l’éducation, dur à l’ouverture celui là… Pas de photos de l’école surtout, seulement des dessins réalises. Ce fût pour cette école une première expérience avec un intervenant extérieur !
Une autre solution pour atteindre les écoles sans autorisation officielle, c’est de remplacer cette dernière par la confiance établie entre une communauté et la Croix Rouge, si présente et efficace dans notre région d’Ambato. Nos liens se renforcent avec eux au fil du temps, que ce soit pour des ateliers de gestion des risques ou des interventions Croix Rouge…
Réveil sismo
Pile à l’heure de se lever, ce matin, Léonie a bien senti une secousse en provenance du volcan Tungurahua !
Lire l’article du jour dans El Comercio (en espagnol).
Ascension du volcan Chimborazo
Le plus au sommet d’Equateur, 6263m ! C’est aussi le point du globe le plus éloigné du centre de la terre. Même s’il est bien endormi, le volcan se mérite ! Nous n’avions pas réussi, début janvier, lors de notre première tentative… Multiplier les ascensions dans les 5000m auparavant pour bien s’acclimater à l’altitude, manger des pâtes, dormir et boire beaucoup ! Pour trouver des sommets de plus de 6000m, c’est dans les Andes, en Alaska ou en Himalaya. Fred, collègue volontaire, et moi, étions très motivés, et notre préparation s’est avérée suffisante. La « nuit » précédente fût courte : couchés à 19h30, levés à 22h30, et pas facile de dormir à 4850m… Départ de la tente à 23h hier soir, sous un beau ciel étoilé, arrivée au sommet à 6h ce matin, juste avant le lever du soleil. Seule pause pendant l’ascension, celle pour chausser les crampons et s’encorder. Beaucoup moins de neige que début janvier, il a fallu emprunter un itinéraire plus long car la route directe remonte dans des éboulis instables et dangereux lorsqu’il n’y a pas de neige. Au sommet, il faisait -15°C, et avec l’altitude, nous avions du mal à parler ! Grosse fatigue, mais très heureux, devant un paysage incroyable. Un autre monde, peu connu de la plupart des équatoriens. Seuls au sommet, nous avons doublé deux cordées dans la montée, chacune composée d’un guide et d’un client, qui n’ont visiblement pas supporté l’altitude. Nous ne l’aurions pas fait sans guide; Nato nous avait aussi mené au sommet du Cotopaxi 9 jours plus tôt, et il y retourne la nuit prochaine ! A mon retour à Ambato, Aurore me dit qu’elle voudrait grimper sur un volcan elle aussi. Après avoir gravi les géants qui nous entourent, j’ai bien envie d’aller en explorer d’autres, en famille. Et continuer à prendre la mesure des menaces dont nous parlons au quotidien dans le cadre de notre mission de prévention aux risques sismiques et volcaniques.
Un grand merci à Petzl pour l’équipement de montagne !
Rencontre des volontaires à Quito
Tous les volontaires du projet de prévention des risques naturels se sont retrouvés à Quito pour une semaine d’échange, de formation, et de festivités.
Atelier et échanges :
Formation secourisme :
Détente…
Pour en savoir plus sur les volontaires européens (EUAV) et leurs actions en Equateur :