Sismo au Cotopaxi

Jeudi 28 juin, je reçois un message de Silvana Hidalgo, responsable de la section volcanologie à l’Institut de Géophysique de Quito, qui me demande si je peux épauler l’installation d’un sismomètre, dès le lendemain, sur le glacier du volcan Cotopaxi. Sans hésiter, je retrouve Freddy Vásconez et Jorge Córdova à l’entrée du Parc National du Cotopaxi à 9h vendredi matin. En passant au refuge (4850m), Diego, l’un des trois gardiens, se joint à nous pour la manip, tandis que Freddy préfère nous attendre là. A 5000m, encordés et crampons aux pieds, nous grimpons sur le glacier. La station est à 5150m d’altitude, sur une zone du glacier relativement inclinée. Avant d’installer le sismomètre, il faut faire un trou de près d’1m de profondeur. Me voilà à faire un trou dans la glace, un de plus, mais cette fois il ne s’agit ni de banquise ni d’iceberg, mais d’un glacier sur un volcan actif ! Avec l’altitude, l’effort n’est pas le même. Travailler encordés compliquent un peu les opérations également, mais quelle manip mémorable !

Le sismomètre est utilisé ici pour enregistrer précisément les « ice quakes » ou tremblements de glace, et les différencier des tremblements du volcan (15 à 20 par jour). C’est la station sismique la plus haute du pays.

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  1. […] 3 premières stations, à côté du glacier, à une heure de marche environ du refuge. Ce mini réseau de sismomètres, en place depuis 6 mois, mesure les secousses produites par le glacier, afin de les différencier […]

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